Définition mur porteur

Mur porteur : Mur ayant une fonction de stabilité de la structure globale d’une construction. Son rôle est d’assurer le soutien d’un plancher ou d’une charpente.
Il est constitué, selon les années de construction, de briques (pleines ou creuses), de parpaings, de plâtre avec un colombage en bois ou de béton ferraillé (voile). Son épaisseur est en générale supérieur ou égale à 10cm
Mur semi-porteur : Il s’agit en réalité d’une cloison simple de séparation de pièce n’ayant initialement aucune propriété porteuse. Cependant, avec le temps, certaines constructions peuvent bouger, légèrement s’affaisser et faire qu’un plancher (ou une charpente) vienne se reposer et trouver une meilleur stabilité sur une cloison. Il s’agit alors d’une cloison semi-porteuse.
Elle sont très dangereuses car elles ont les mêmes caractéristiques qu’une cloison simple alors qu’elles ont des fonctions porteuses.
Elles se traitent de la mêmes façon qu’un mur porteur.
Elles ont en générale une épaisseur entre 7cm et 9cm.
Mur de refend : Il s’agit d’un mur porteur au centre d’une habitation qui permet de répartir la charge des poutrelles entre 2 murs de façades.
Matage : Le matage d’une poutre consiste à la mettre sous tension ou en charge par calage métallique avant d’effectuer le rebouchage de la poutre.

Moisage : Le moisage d’un mur consiste à relier 2 U de par et d’autre de celui ci afin de répartir la charge sur toute sa longueur et pouvoir déposer le dessous.


Chevalement : La méthode du chevalement consiste à carotter un mur pour y introduire des I perpendiculairement au mur. Ensuite sont positionnés les étais entre le sol et les I de chaque coté du mur pour soulager le porteur.


Semelle ou Sommier : Bloc béton (mortier) permettant d’accueillir les profilés métalliques.
Longrine : La longrine est une fondation en béton armé.
Étaiement : Pose d’étais afin de soulager la charge d’un porteur.